Théâtre : La Boucherie de Job, de Fausto Paravidino – Communiqué de presse

 

Bruxelles, le 15 octobre 2014
Bozar – Le Palais des Beaux-Arts

IL MACELLO DI GIOBBE
LA BOUCHERIE DE JOB
texte et mise en scène Fausto Paravidino
traduction Silvia Guzzi et Lorena Cosimi

avec Emmanuele Aita, Ippolita Baldini, Federico Brugnone, Filippo Dini, Iris Fusetti, Aram Kian, Angelica Leo, Vito Saccinto, Monica Samassa

éclairage Pasquale Mari
costumes Sandra Cardini
scénographie Guido Bertorelli, Marco Guarrera
musiques | composition collective Enrico Melozzi
chorégraphies Giovanna Velardi
masques Stefano Ciammitti
assistants mise en scène Maria Teresa Berardelli, Camilla Brison

production Teatro Valle Occupato –
Fondazione Teatro Valle Bene Comune

remerciements pour la collaboration au TEATRO DUE de PARMA.
avec le soutien de ANGELO MAI, les artistes de ALTRESISTENZE 13-14, EX LAVANDERIA, NUOVO CINEMA PALAZZO, SCUP

Cette production a été rendue possible grâce à la participation et au soutien des occupants, des artistes et des citoyens qui ont permis, durant ces trois années, l’expérimentation de nouvelles pratiques et politiques artistiques.

un remerciement spécial à EUROPEAN CULTURAL FOUNDATION

PREMIÈRE MONDIALE

Le Bozar – Palais des Beaux-Arts – de Bruxelles accueillera le 15 octobre la première mondiale de la première production du Teatro Valle Occupato – Fondazione Teatro Valle Bene Comune “La Boucherie de Job”, écrite et mise en scène par Fausto Paravidino, l’un des dramaturges les plus intéressants de la scène théâtrale italienne, apprécié et représenté dans le monde entier.

En scène, une compagnie de comédiens de grand talent  : Emmanuele Aita, Ippolita Baldini, Federico Brugnone, Filippo Dini, Iris Fusetti, Aram Kian, Angelica Leo, Vito Saccinto, Monica Samassa.

Des artistes renommés ont accompagné Fausto Paravidino dans la création de ce spectacle, comme la costumiste Sandra Cardini, le concepteur de lumières Pasquale Mari, la chorégraphe Giovanna Velardi et le compositeur Enrico Melozzi, mais aussi de jeunes artistes comme Marco Guarrera, créateur avec Guido Bertorelli de la scénographie. Avec la participation indispensable et précieuse des techniciens qui se sont formés ces dernières années dans les laboratoires du Teatro Valle Occupato.

La production a suivi dès le début les principes et les dynamiques d’ouverture, de participation, d’engagement et de formation qui ont caractérisé l’activité du Teatro Valle Occupato, l’une des expériences politiques et culturelles les plus porteuses de ces dernières années, et qui a reçu en 2013 le prix Princess Margriet Award de la European Cultural Foundation.

La Boucherie de Job est un texte qui a été écrit expressément pour le Teatro Valle. Il explore et raconte une réalité dont des générations entières se sentent exclues et qu’elles souhaitent se réapproprier. La mise en scène de la pièce a compté avec l’engagement de nombreux artistes, techniciens et opérateurs. Dans les laboratoires mis sur pied pour les techniciens, les acteurs et les compositeurs, ceux-ci ont été réellement au cœur du processus créatif et ne se sont pas limités à être de simples exécuteurs.  Derrière cette production, c’est un théâtre tout entier qui se veut acteur dans ce parcours unique et ses résultats, et entend rétablir les liens entre formation, création et production.

La Boucherie de Job naît d’une volonté de créer un théâtre en rupture totale avec le système théâtral institutionnel italien – un système stagnant faute de fonds et d’un manque d’attention au contemporain – et en lien étroit avec les expériences européennes et internationales. Un théâtre capable d’explorer et de raconter le présent, de revitaliser la scène contemporaine, d’en valoriser les talents et les compétences professionnelles, de donner vie à une formation qualifiée et continue à l’usage des professionnels et des spectateurs.

SYNOPIS

La boucherie de Job, jusque-là prospère, risque la faillite. Pour la sauver, l’honnête boucher s’est endetté à la banque. Il a une famille à nourrir, le garçon à payer, une fille malade et un fils parti aux Etats-Unis étudier la finance. Revenu au village pour sauver la boucherie, le fils a des idées que le père ne partage pas, tandis que deux clowns inquiétants, payés par de macabres banquiers, tournent autour de la boutique en quête d’une fortune à tout prix. Sur le fond de cette « boucherie » biblique, dont Job et sa famille sont les victimes, deux dieux s’affrontent : le Dieu du futur, celui du fils et de l’argent, et le Dieu ancien, celui que Job interpelle, et qui reste muet et indifférent.

NOTE D’INTENTION

La Boucherie de Job est un texte qui naît de suggestions, de questionnements et de l’expérimentation d’une dramaturgie écrite selon une modalité nouvelle pour moi. J’ai donc étudié le Livre de Job sans vraiment savoir où tout cela m’aurait mené. Le rapport au sacré, au mystère, à Dieu, c’est cela qui m’intéressait. Je me suis penché sur la crise économique, les mécanismes incompréhensibles de la finance, absurdes, tellement absurdes que j’y vois une antithéologie. J’ai été impressionné par les leçons d’Andrea Baranes. J’ai été impressionné par la métaphore de Marco Bersani qui voit dans les marchés financiers des dieux païens troubles en quête de sacrifices humains. Ce qui m’intéresse c’est la relation entre le libéralisme (la religion de l’égoïsme) et notre culture, où la solidarité sociale et l’amour pour le prochain ne sont pas une option. Ce sont aussi la chair et les briques qui m’intéressent en tant qu’unité de mesure concrète de ce que l’argent peut acheter. Une couche de sang (d’animal), une couche de chaux, une couche de sang (humain cette fois). J’ai étudié ces éléments au Teatro Valle Occupato, en laissant son plateau et son parterre m’imprégner, et de nombreuses personnes enrichir mes recherches… pour essayer de comprendre ce que cet espace demande, ce que nous pouvons lui donner, ce que nous pouvons lui demander à notre tour. C’est un travail où il a fallu que je me replonge dans l’Antiquité pour essayer de représenter le contemporain.
Fausto Paravidino

LE TEATRO VALLE OCCUPATO
Le 14 Juin 2011, le Théâtre Valle, l’un des plus beaux et des plus anciens théâtres de Rome, a été occupé par un groupe de professionnels du spectacle et ouvert aux citoyens afin d’en empêcher la privatisation et de protester contre les coupes budgétaires aveugles dans la culture et contre l’absence de toute politique de promotion des arts et de protection des droits des artistes.
En trois ans d’occupation, le Teatro Valle a été un espace de participation et de créativité qui, grâce à des interactions inattendues, a essayé de rendre la complexité du contemporain à travers le théâtre, la danse, la musique, le cinéma, les arts visuels, mais aussi à travers des rencontres, des débats, des assemblées et des formations permanentes. Des centaines d’artistes ont répondu à l’invitation des occupants à participer à cette expérience, et ont mis en scène leurs travaux, inventé de nouvelles modalités de formation, ouvert les répétitions au public, partagé leurs compétences, et engagé une réflexion sur l’action artistique en temps de crise. En outre, l’expérience du Teatro Valle a contaminé l’Italie entière et réveillé des formes de citoyenneté active. D’autres professionnels du spectacle, avec les citoyens, ont occupé pendant ces mêmes mois d’autres lieux de la culture et formé un véritable réseau : le Cinema Palazzo de Rome, le Teatro Coppola de Catane, le Teatro Garibaldi de Palerme, l’Asilo della Creatività de Naples, Macao de Milan, le Teatro Pinelli de Messine,  le S.a.L.E docks de Venise.
La participation et l’enthousiasme ont transformé cette contestation en un processus constitutif pour la création d’une nouvelle institution, qui engage tous – citoyens et artistes – par le biais d’un modèle novateur de gestion du Théâtre.
Afin de donner de solides bases à l’Institution naissante et d’en traduire la pratique dans le droit, on a rédigé – avec la participation, entre autres, de juristes, philosophes et économistes de renom – le statut d’une Fondazione Bene Comune (Fondation Bien Commun) qui propose une alternative juridique et économique totalement nouvelle, selon les principes des Biens Communs, visant à expérimenter ensemble une autre forme de démocratie à travers les arts et la culture, une autre idée de travail et de partage.

Au terme d’une campagne de récolte de fonds, dans laquelle des milliers de personnes se sont engagées, on a pu recueillir le capital nécessaire pour lancer en septembre 2013 la procédure vers l’officialisation de la Fondazione Teatro Valle Bene Comune.

En août 2014, après trois ans d’occupation, les Institutions ont enfin accepté un dialogue sollicité par les occupants, renoncé à la privatisation de l’ancien théâtre et pleinement reconnu la valeur politique de la Fondazione Teatro Valle Bene Comune.
Ce passage a permis de mener à bien le processus juridique nécessaire à l’institution de la Fondation. Nous pouvons donc affirmer avec un certain orgueil que le spectacle La Boucherie de Job, fruit des pratiques artistiques expérimentées trois années durant, est la première production de la Fondazione Teatro Valle Bene Comune.
À présent le Teatro Valle n’est plus sous occupation. Les occupants et les membres associés de la Fondation ont engagé des négociations avec la Mairie de Rome pour décider ensemble de l’avenir du Teatro Valle et mettre sur pied un projet ambitieux : déterminer le projet d’un théâtre participé géré de manière partagée entre une institution formelle publique et une institution informelle créée d’en bas, participée et s’inspirant des principes des biens communs.
Une expérimentation sans précédent en termes d’innovation et d’hybridation entre modèles différents.

Le chemin est encore long mais l’aventure de la caravane du Valle ne s’arrête pas là.

FAUSTO PARAVIDINO

Né à Gênes en 1976, Fausto Paravidino est acteur depuis toujours. Aujourd’hui il habite à Rome. À l’âge de 19 ans, il commence à fréquenter la “Scuola di Recitazione” du Théâtre Stabile de Gênes puis il déménage à Rome où il continue à jouer pour le théâtre, le cinéma et la télévision, et se met à écrire des pièces – Trincia-pollo, Gabriele (avec Giampiero Rappa), 2 Fratelli, La Malattia della Famiglia M, Natura Morta in un Fosso, Noccioline (pour le projet “Connection” du National Theatre de Londres), Genova 01 (pour le Royal Court de Londres), Morbid, Exit, Il Caso B, Il Diario di Mariapia, I Vicini (pour le Théâtre National de Bretagne, Rennes) – qui ont été jouées partout en Europe et reçu de nombreux prix en Italie et à l’étranger. Il traduit de l’anglais et écrit des programmes pour Radio 2 et Radio 3.
En tant que metteur en scène, il travaille sur ses propres textes ainsi que sur ceux d’autres auteurs. Son premier film en tant que réalisateur, Texas, a été présenté à la Biennale de Venise en 2005.
Ses dernières pièces sont La Malattia della Famiglia M et Il Diario di Mariapia (Stockolm, Dramaten, Novembre 2010 – en tournée en Italie en 2012), en France La Maladie de la Famille M (la Comédie Française, Paris, 2011/2013). Il a également travaillé pour l’émission télévisée Fil (Rai 3). Et enfin, il a écrit et mis en scène la pièce Exit (au Théâtre de Bolzano, Saison 2012-2013). Il anime actuellement l’atelier Crisi au Teatro Valle Occupato.

Commandes et mises en scène à l’étranger.

Textes : Nuts | Noix, sur commande du Royal National Theatre pour le projet “Connection” (Londres, 2001), publié chez Faber and Faber; Genoa 01, sur commande du Royal Court Theatre (Londres, 2001), représenté sous forme de rehearsal reading dans la mise en scène de Simon McBurney au Royal Court Theatre – Jerwood Theatre Downstairs (Londres, février 2002); Les Voisins, texte inédit sur commande du Théâtre National de Bretagne (Rennes, 2012); They were in my field pour le Royal Court Theatre (Londres, 2013).
Mises en scène : Mariapias dagbok | Il Diario di Mariapia (Kungliga Dramatiska Teatern – Dramaten, en collaboration avec IIC Stockholm, Stockholm, 2010); mise en espace de La Maladie de la Famille M | La Malattia della Famiglia M (Comédie Française – Théâtre du Vieux Colombier, Paris, 2011/2013; première représentation au Vieux Colombier, janvier 2011; reprise en janvier 2013, Théâtre Centquatre, Paris, et tournée en France).
Ses textes ont été mis en scène dans les pays suivants
Argentine | Belgique | Brésil | Chili | Danemark | France | Allemagne | Grèce | Luxembourg | Pays Bas | Portugal | Roumanie | Serbie | Slovénie | Espagne | Suède | Suisse | Taïwan | États-Unis

DRAMATIS PERSONAE
JOB                               Filippo Dini
LA MÈRE                     Monica Samassa
LA FILLE                     Angelica Leo
LE FILS                        Vito Saccinto
LE GARÇON                Emmanuele Aita
LA NANA                      Iris Fusetti
CLOWN I                      Aram Kian
CLOWN II                    Federico Brugnone
UNE FEMME
L’AMIE DE LA MÈRE
L’INFIRMIÈRE           Ippolita Baldini

Bureau Presse: BenedettaCappon347 5878846
e-mail: produzione.tvo@gmail.com
Site: www.teatrovalleoccupato.it
Facebook:https://www.facebook.com/teatrovalleoccupato?ref=bookmarks
Twitter: #valleoccupato

[envie d’en savoir plus ? : Synopsis par Silvia Guzzi – Vidéos ]

———- IN ITALIANO :  COMUNICATO STAMPA

Bruxelles, 15 ottobre 2014
Bozar – Le Palais des Beaux-Arts

IL MACELLO DI GIOBBE
testo e regia Fausto Paravidino
traduzioneLorena Cosimi e Silvia Guzzi

con Emmanuele Aita, Ippolita Baldini, Federico Brugnone, Filippo Dini, Iris Fusetti, AramKian, Angelica Leo, Vito Saccinto, Monica Samassa

disegno luci Pasquale Mari
costumiSandra Cardini
scene Guido Bertorelli, Marco Guarrera
musiche composizione collettiva a cura di Enrico Melozzi
coreografie Giovanna Velardi
maschere Stefano Ciammitti
assistenti alla regia Maria Teresa Berardelli, Camilla Brison

produzioneTeatro Valle Occupato –
Fondazione Teatro Valle Bene Comune

si ringrazia per la collaborazione il TEATRO DUE di PARMA.
con il sostegno diANGELO MAI, gli artisti di ALTRESISTENZE13-14, EX LAVANDERIA, NUOVO CINEMA PALAZZO, SCUP

questa produzione è stata realizzata grazie alla partecipazione e al sostegno degli occupanti, degli artisti e dei cittadini che in questi tre anni hanno reso possibile la sperimentazione di nuove pratiche artistiche e politiche

uno speciale ringraziamento aEUROPEAN CULTURAL FOUNDATION

PRIMA MONDIALE

Il 15 ottobre debutta in prima mondiale, presso il prestigiosoBozar – Le Palais des Beaux-Arts di Bruxelles, la prima produzione del Teatro Valle Occupato – Fondazione Teatro Valle Bene Comune “Il Macello di Giobbe”, scritto e diretto da Fausto Paravidino, uno degli autori più interessanti del panorama teatrale italiano, apprezzato e rappresentato in tutto il mondo.

A portare in scena lo spettacolo una compagnia di attori di grande talento: Emmanuele Aita, Ippolita Baldini, Federico Brugnone, Filippo Dini, Iris Fusetti, AramKian, Angelica Leo, Vito Saccinto, Monica Samassa.

Fausto Paravidino è stato affiancato nella creazione dello spettacolo da alcuni artisti affermaticome la costumista Sandra Cardini, il light designerPasquale Mari, la coreografa Giovanna Velardi e il compositore Enrico Melozzi, e da  alcuni giovanissimi tra i quali spicca il nome di Marco Guarrera, autore  insieme a Guido Bertorelli delle scenografie. Fondamentale per la riuscita dello spettacolo il prezioso lavoro delle maestranze che si sono formate in questi anni nei laboratori del Valle occupato.

La produzione è stata strutturata sin dal principio secondo quelle dinamiche di apertura, partecipazione, coinvolgimento e formazione che hanno caratterizzato l’attività del Teatro Valle Occupato, una delle esperienze politiche e culturali più dirompenti degli ultimi anni, premiata nel 2013 dalla European Cultural Foundation con il prestigioso Princess Margriet Award.

Il Macello di Giobbe è un testo scritto appositamente per il Valle. Indaga e narra quel presente dal quale intere generazioni si sentono escluse e del quale vogliono riappropriarsi. La messa in scena dello spettacolo ha coinvolto decine di artisti, maestranze e operatori. Ha previsto laboratori – per maestranze, per attori, per i compositori della colonna sonora – in cui i partecipanti si fanno protagonisti del processo creativo stesso e non ne sono meri esecutori. Dietro questa produzione c’è tutto un teatro che vuole sentirsi partecipe di questo percorso e dei suoi risultati, e riconnettere formazione, creazione e produzione.

Il Macello di Giobbe nasce dal desiderio di creare un teatro in forte discontinuità con il sistema teatrale italiano istituzionale – da anni  ristagnante a causa dei continui tagli e della scarsa attenzione al contemporaneo – e in stretta connessione con le esperienze europee e internazionali, indagare e narrare il presente, far rinascere la scena contemporanea, valorizzarne talenti e competenze professionali, dar vita a una formazione qualificata e costante nel tempo per professionisti dello spettacolo e semplici fruitori.

SINOSSI

La macelleria finora prospera di Giobbe rischia di chiudere. Per salvarla, l’onesto macellaio si è indebitato con la banca. Ha una famiglia da nutrire, il garzone da pagare, una figlia malata e un figlio partito per gli Stati Uniti a studiare la finanza. Ritornato al paese per salvare la macelleria, il figlio persegue le proprie idee, che il padre non condivide, mentre due clown inquietanti, pagati da lugubri banchieri, si aggirano attorno al negozio con l’intento di fare fortuna con ogni mezzo. Sullo sfondo di questo “macello” biblico, di cui sono vittime il buon Giobbe e la sua famiglia, due dèi si affrontano: il Dio dell’avvenire, quello del figlio e del denaro, e il vecchio Dio stanco, quello che Giobbe interpella, e che resta muto e indifferente…

NOTE DI REGIA

Il Macello di Giobbe è un testo che nasce da alcune suggestioni, da alcune domande e dall’esperimento di una modalitànuova di scrivere il teatro. Mi interessava studiare il Libro di Giobbe senza sapere dove questo mi avrebbe portato, mi interessava il confronto col sacro, col mistero, con Dio. Mi interessavano la crisi economica, gli incomprensibili meccanismi della finanza, apparentemente assurdi, talmente assurdi da costituire un’anti-teologia. Mi hanno affascinato le lezioni di Andrea Baranes, mi ha affascinato la metafora di Marco Bersani che vede i mercati come dèi pagani, che si turbano e chiedono sacrifici agli uomini. Mi interessa il rapporto tra il liberismo (la religione dell’egoismo) e la nostra cultura, dove la solidarietà sociale e l’amore per il prossimo non sono previsti come optional. Mi interessavano la carne e i mattoni come misura concreta di quello che il denaro può comprare. Un girone del sangue (animale), un girone di calce, un girone di sangue (questa volta umano). Ho studiato questi elementi al Teatro Valle Occupato facendomi suggestionare da quel palcoscenico e da quella platea, aiutato nel mio studio dallo studio di molte persone…, per cercare di capire quello spazio cosa chiede, a quello spazio cosa possiamo dare, a quello spazio cosa possiamo chiedere. Il Macello è il mio primo tentativo di risposta a queste domande. È un lavoro pel quale sono andato a pescare nell’antico per cercare di rappresentare il contemporaneo.
Fausto Paravidino

IL TEATRO VALLE OCCUPATO

Il 14 giugno 2011 il Teatro Valle, uno dei più belli e antichi teatri di Roma, è stato occupato da un gruppo di lavoratori dello spettacolo per riaprirlo alla cittadinanza, per evitarne la privatizzazione e per protestare contro i tagli indiscriminati alla cultura e l’assenza di una politica per la promozione delle arti e la tutela dei diritti degli artisti.
In tre anni anni di occupazione il Valle è stato uno spazio di partecipazione e creatività che, grazie a incroci impossibili, ha tentato di restituire la complessità del contemporaneo con teatro, danza, musica, cinema, arti visuali, incontri, dibattiti, assemblee, formazione permanente. Centinaia di artisti hanno accolto l’invito degli occupanti a partecipare all’esperienza mettendo in scena i propri lavori, inventando nuove modalità formative, aprendo al pubblico il proprio processo creativo, mettendo in condivisione i propri saperi, producendo una riflessione sul proprio agire artistico in tempi di crisi. Inoltre l’esperienza del Valle ha contagiato il Paese risvegliando forme di cittadinanza attiva. Altri lavoratori dello spettacolo, insieme a cittadini, hanno occupato in questi mesi altri spazi della cultura dando vita a una vera e propria rete: il Cinema Palazzo di Roma, il Teatro Coppola di Catania, il Teatro Garibaldi di Palermo, l’Asilo della Creatività di Napoli, Macao di Milano, ilTeatro Pinelli di Messina,  il S.a.L.Edocksdi Venezia.

L’entusiasmo e la partecipazione hanno trasformato la protesta in un processo costituente per la creazione di un’istituzione nuova, che coinvolga tutti – cittadini e artisti – attraverso un modello innovativo di gestione del Teatro.
Per dare solide basi alla Istituzione nascente e tradurne giuridicamente la pratica è nato – grazie a una scrittura partecipata che ha coinvolto, tra l’altro, anche grandi giuristi, filosofi ed economisti – lo statuto di una Fondazione Bene Comune che propone un’alternativa giuridica ed economica radicalmente nuova, basata sui principi Beni Comuni, per sperimentare insieme un’altra forma di democrazia attraverso le arti e la cultura, un’altra idea di lavoro e di condivisione.
A settembre 2013, dopo una campagna di crowdfunding che ha coinvolto migliaia di persone è stato raccolto il capitale necessario per dare il via alla formalizzazione della Fondazione Teatro Valle Bene Comune.
Ad agosto 2014, dopo tre anni di occupazione, le Istituzioni hanno finalmente accolto la richiesta di dialogo degli occupanti e hanno rinunciato alla privatizzazione dello storico teatro dando pieno riconoscimento politico alla Fondazione Teatro Valle Bene Comune. Tale riconoscimento ha consentito il perfezionamento dell’iter giuridico necessario alla istituzione della Fondazione e con orgoglio possiamo affermare che lo spettacolo Il Macello di Giobbe, frutto delle pratiche artistiche sperimentate durante i tre anni di occupazione, è la prima produzione della Fondazione Teatro Valle Bene Comune.
Oggi il Teatro Valle non è più occupato.Gli occupanti e i soci della Fondazione sono impegnati in una difficile trattativa con il Comune di Roma per decidere insieme il futuro del Teatro Valle e realizzare un progetto ambizioso: configurareilprogetto di un teatropartecipatogestito in manieracondivisa da un’istituzioneformalepubblica e da un’istituzioneinformale, creata dal basso, partecipata e ispirata ai principi dei beni comuni. Una sperimentazione senza precedenti in termini di innovazione e ibridazione tra modelli differenti.

La strada è ancora lunga ma l’avventura della carovana Valle non si ferma.

FAUSTO PARAVIDINO

Nato a Genova nel 1976, Fausto Paravidino vive prevalentemente a Roma e ha sempre fatto l’attore. A 19 anni inizia a frequentare la “Scuola di Recitazione” del Teatro Stabile di Genova, si trasferisce poi a Roma dove continua a recitare in teatro, cinema e televisione e comincia a scrivere commedie – Trinciapollo, Gabriele (con Giampiero Rappa), 2 Fratelli, La Malattia della Famiglia M, Natura Morta in un Fosso, Noccioline (per il progetto “Connection” del National Theatre, London), Genova 01 (per il Royal Court, London), Morbid, Exit, Il Caso B, Il Diario di Mariapia, I Vicini (per il Théâtre National de Bretagne, Rennes) – che vengono rappresentate in tutta Europa e hanno vinto numerosi premi. Inoltre, traduce dall’inglese e scrive programmi per Radio 2 e Radio 3. Come regista mette in scena commedie sue e di altri autori. Il suo primo film da regista, Texas, è stato presentato alla Mostra del Cinema di Venezia nel 2005.
I suoi ultimi lavori sono: La Malattia della Famiglia M, Mariapiasdagbok | Il Diario di Mariapia (Dramaten, Stockholm, novembre 2010; tournée italiana 2012), La Maladie de la Famille M | La Malattia della Famiglia M (ComédieFrançaise, Paris, 2011/2013), la trasmissione televisiva Fil (Rai 3) e la messa in scena di Exit (Teatro Stabile, Bolzano, stagione 2012/2013). Sta tenendo il laboratorio Crisi al Teatro Valle Occupato.
Commissioni e regie all’estero:
Nuts | Noccioline, testo commissionato dal Royal National Theatre per il progetto “Connection” (London, 2001), pubblicato da Faber and Faber; Genoa 01, testo commissionato dal Royal Court Theatre (London, 2001), andato in scena in forma di rehearsalreading per la regia di Simon McBurney al Royal Court Theatre – JerwoodTheatreDownstairs (London, febbraio 2002); LesVoysins | I Vicini testo inedito commissionato dal Théâtre National de Bretagne (Rennes, 2012); Theywere in myfield per il Royal Court Theatre (London, 2013).  Regie: Mariapiasdagbok | Il Diario di Mariapia (KungligaDramatiskaTeatern – Dramaten, in collaborazione con IIC Stockholm, Stockholm, 2010); mise en espace de La Maladie de la Famille M | La Malattia della Famiglia M (ComédieFrançaise – ThéatreduVieuxColombier, Paris, 2011/2013; debutto a VieuxColombier, gennaio 2011; ripresa gennaio 2013, ThéâtreCentquatre, Paris, e tournée in Francia).
I suoi testi sono stati rappresentati nei seguenti paesi:
Argentina | Belgio | Brasile | Cile | Danimarca | Francia | Germania | Grecia | Lussemburgo | Olanda | Portogallo | Romania | Serbia | Slovenia | Spagna | Svezia | Svizzera | Taiwan | USA

DRAMATISPERSONAE
GIOBBE                          Filippo Dini
LA MADRE                    Monica Samassa
LA FIGLIA                    Angelica Leo
IL FIGLIO                     Vito Saccinto
IL GARZONE                Emmanuele Aita
LA TIPA                         Iris Fusetti
CLOWN I                        AramKian
CLOWN II                      Federico Brugnone
UNA DONNA
AMICA DELLA MADRE
L’INFERMIERA            Ippolita Baldini

Uff. Stampa: BenedettaCappon347 5878846
Mail: produzione.tvo@gmail.com
Sito: www.teatrovalleoccupato.it
Facebook:https://www.facebook.com/teatrovalleoccupato?ref=bookmarks
Twitter: #valleoccupato

 

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